lundi 23 janvier 2017

Macron, Mélenchon, Fillon, Hamon… Fernand Buron candidat aux suffrages des pov'cons ?

En avril 2011, j'ai publié dans Casse-toi pov'con ! 22 mesures pour que ça aille mieux après le départ de Sarkozy.
Cinq ans après, une seule de ces mesures (le rétablissement de la formation pour les profs) a été adoptée par le successeur du petit mafieux de Neuilly qui voulait rentrer dans le lard de la finance mais n'avait pas les couilles adéquates. (Le livre lui a été envoyé, dédicacé, l'Elysée a accusé réception, si, si !)
Mon programme est donc toujours d'actualité (même s'il est incomplet), et faudrait pas me pousser trop fort pour que je me présente aux élections !

– Toi, Fernand, tu te présenterais aux présidentielles ?
 – Et pourquoi pas ?
– Mais tu n'arrêtes pas de crier "élections : pièges à con !
– Et alors ? Qui n'a pas ses contradictions !
– Mais, Fernand, tout le monde sait bien que tu es un personnage de fiction !
– Ouais… Et alors ?
– Et alors, tu n'as aucune existence légale ! Tu n'es même pas inscrit sur les listes électorales ! 
– Pas besoin d'être inscrit sur une liste pour vivre et respirer.
– Réfléchis, un peu… Tu es un individu numérique !
– Comment ça, numérique ?
– Oui, numérique… Tu n'EXISTES pas ! Même à Saint-Martin-des-Besaces, où tu prétends habiter, personne ne te connaît !

– Et alors ? Les gugusses qui se présentent aux élections le font uniquement pour leur tronche ! Ils n'en ont rien à faire des gens ! Ils crachent sur la Morale ! Ils se soucient du Bien public comme de leur premier pot-de-vin ! Ils se torchent le cul avec la Justice, matin, midi et soir ! Tout ce qui compte pour eux, c'est leur carrière ! Le flouez, l'oseille, les relations… Le monde dans lequel on vit, nous autres les pov'cons, les couillons, les moutons, n'EXiSTE pas pour eux !
– Fernand, tu ne serais pas en train de tourner ANARCHISTE ?
– Et alors, ça te défrise ? "L'anarchie est la plus haute expression de l'ordre." Touche-moi pas, politicard, tu me salis !

– T'énerves pas, Fernand !
– Je m'énerve pas ! Je hausse le ton. Et j'aimerais bien qu'on me laisse finir mon livre en paix !
– Tu écris un autre livre, Fernand ?
– Je n'écris pas : je lis. La grève des électeurs, Octave Mirbeau. Tu devrais lire ça, mon gars, ça te rafraîchirait le ciboulot !
– Je le connais, merci.
– Eh ben voilà ! Pour répondre à ta question…
– Quelle question, Fernand ?
– Rapport aux élections… Pour savoir si je me présente ou pas. Il faut que je consulte mon gouvernement.
– Ton gouvernement ?
– Odette Buron ! Mon épouse. Ma femme. Ma compagne. Celle sans qui je ne fais rien.
– Ah, euh… bien sûr. Oui.
– Si je me présente, tu seras le premier prévenu, t'inquiète pas !

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